*1997, CH
Wren Cellier vit et travaille à Lausanne. Ses recherches portent sur des sujets tels que l’identité, le genre, les relations et l’incarnation à travers la notion d’interconnexion. Travaillant avec différents médiums, iel tend à créer une atmosphère spécifique dans un espace, oscillant entre confort et inconfort, vulnérabilité et étrangeté. Utilisant sa voix et son corps, iel cherche à produire un impact émotionnel et poétique et à former une connexion avec le public.
« Dans mon travail transdisciplinaire, j’interroge les concepts d’identité et d’intersubjectivité ainsi que les limites qui nous déterminent. Le corps, l’espace et le son constituent la base de mes performances et installations. Pour ces pièces, je crée des céramiques, des costumes, des peintures, des poèmes. Je récite des textes, produis des bandes sonores, chante et interagis directement avec un ensemble d’objets dans un espace, de manière à créer de nouvelles sortes de constellations et de narrations. En travaillant sur des questions de genre, de relations et d’incarnation, j’essaie de concevoir d’autres façons d’être ou de se connecter au monde.
Inspiré par tous les types d’extensions organiques ou corporelles, telles que les tentacules, racines et carapaces, je suis fasciné par leur potentiel et leur puissance, ainsi que par les enveloppes et les extrémités qui les constituent. Je questionne les interconnexions en considérant l’espace qui les sépare et j’essaie d’étirer, d’étendre ou de manipuler nos structures sociologiques et urbaines rigides en imaginant des créatures hybrides et chaotiques dans des environnements fragiles et dystopiques.
Je m’inspire des études queer et féministes des textes de Jack Halberstam, Karen Barad ou encore Paul B. Preciado pour multiplier mes points de vue et développer mon langage personnel. Je tire également mon inspiration dans les mythes anciens et contemporains. Intervenir dans un espace avec mon corps, le language et le son est, pour moi, une tentative d’animer les objets autrement, d’imaginer un monde étrange et polymorphe et d’y trouver une force émancipatrice. »
formation | |
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2022 | Master en Arts Visuels, IAGN, Académie d’Art et de Design, Bâle |
2020 | Bachelor en Arts Visuels, HEAD, Genève |
expositions personnelles | |
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2025 | Airbag, Mae West, Lausanne |
2024 | PURPLE ROAD, DAMP SUN, Espace eeeeh !, Nyon |
2023 | Qu’attends-tu pour voler, MÂT espace d’art, Neuchâtel |
performances & expositions collectives | |
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2024 | Purple road, damp sun, dans le cadre de « Tears Do Not Fall In Space » – Eliane Bertschi, Kunstraum Aarau |
2024 | Purple road, damp sun, Quite Quiet, La Rada, Locarno |
2024 | Purple road, damp sun, dans le cadre de « Quatre ans et demi » – Benoît Schmidt et Leah Nehmert, Le Grain, Genève |
2024 | Purple road, damp sun, Mythic Beings, Liste Special Project, Bâle |
2024 | Purple road, damp sun, Océan & Ciel, Visarte Fribourg |
2024 | Purple road, damp sun, Clôture, WUKA, Chemin des Clochtons 31, Lausanne |
2024 | Purple road, damp sun, Interstices, CAN Centre d’art Neuchâtel |
2023 | Free the memory, dans le cadre de « PURITY » – Anita Mucolli, CACY, Yverdon-les-Bains |
2022 | I Hear a New World – 14 Miaows of the Future, Fondation Beyeler, Bâle |
2022 | Peace or Never, Graduation Show, Kunsthaus Baselland, Bâle |
2021 | Rewind II (no things fixed), Strecke Records, Fribourg |
2021 | Do physaliae have heart attacks, ACT festival – édéa, Arsenic, Lausanne |
2020 | Common dream, flotation school, far° Nyon |
2020 | Grand Tour, exposition de diplôme, Genève |
2020 | Collectif Soupe, Espace 3353, Genève |
2019 | Sammelsurium, Espace Cheminée Nord, Usine Kugler, Genève |
2019 | Collectif Soupe, Biennale Interstellaire des espaces d’art, Genève |
2018 | ^Hodler^, LiveInYourHead, Genève |
2018 | Le plus profond c’est la peau, Le Cabanon, UNIL – Chamberone, Lausanne |
concerts | |
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2023 | Wind Tunnel Festival, ZHdK, Zürich |
2023 | Mille rêves brûlant en moi, Fête de la Musique, Fondation Pernod Ricard, Paris |
2023 | How to build an oerlikon dream house, Oerlikon |
2023 | Bongo Joe, Genève |
2023 | Shapeshifter, Ausstellungsraum Klingental, Bâle |
résidence | |
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2023 | Transmitting Stones, Sable & Chaux, Bâle/Loco, Val Osernone |
compositions | |
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2024 | Mirabilis, bande sonore pour Late Bloom, boucle vidéo numérique par Dimitra Charamandas, 8 min, présentée dans le cadre de son exposition « Keepers », Livie Gallery, Zurich |
2023 | Megacyclone, album, 43 min, Blue Yogurt – Tbilisi, Georgie |
2022 | tu te réveilles ce matin le ventre contre une pierre, pièce sonore, 19 min |